"La Treizième heure" (roman)

Farah, une adolescente, est la fille de Lenny, le fondateur de l'Eglise de la Treizième heure, qui l'élève seul. Dans cette communauté millénariste à la fois féministe, queer et animaliste, les membres, des êtres souvent fragiles et angoissés par l'état du monde, récitent Nerval et Rimbaud, célèbrent des messes poétiques et organisent des ateliers de déparasitage psychique. Electre 2022

Un roman qui bouscule les idées reçues.

Liberty House ou la treizième heure, est une secte un peu spéciale ! Aucune radicalité belliqueuse envers qui que ce soit. Les valeurs prônées sont l'amour, le bien-être, la liberté, le plaisir, la joie.

Farah a été élevée dans cette communauté puisque son père n’est autre que le prédicateur. Adepte de la poésie, il fait scander les poèmes de Nerval et prêche les chansons de Serge Lama.
La mère de Farah a disparu à sa naissance. Devant le silence de son père, Farah, grande amatrice de romans policiers et d’espionnage, part à la recherche d’elle-même, de sa famille et de ses origines…

Ce roman aborde l’identité transgenre avec légèreté et authenticité, sans tabou. Il prône la tolérance et bouscule les idées reçues sur le genre, le couple, l'amour…
Une fiction qui alimente, avec tendresse, la réflexion sur les débats actuels, parfois trop violents.

J’ai beaucoup apprécié le style de l’auteur : parfois drôle et léger pour décrire des situations tragiques.